Une partie d’échecs contre Kasparov
Est un jeu d’enfants comparée à la conduite de fauves
Sur les pseudos routes en gruyère
De nos sublimes villes prospères !
Les fables de la Fontaine se racontent sur nos routes,
La tortue qui rattrape le lapin, la fourmi qui écrase son amie la cigale en choucroute !
Le corbeau qui toise le renard d’un arbre perché du belvédère,
Bref, une vraie jungle sur nos routes meurtrières !
D’un dos d’âne à un dos d’âne, de bosse en bosse,
Les routes sont des montagnes russes, des colosses.
Et si par malheur ta caisse, tu la gares
Sans prêter gare
A la grosse caisse bleue qui avale tes pièces
Et te délivre le ticket de la sagesse,
Alors adieu ta caisse, bonjour la fourrière,
Et plus de pièces tu payeras à ceux qui gèrent
Cette fameuse fourrière,
Créée de nulle part, sortie d’un néant éphémère !
Et si par bonheur tu récupères ta caisse,
Bonjour les malheurs sur les routes de l’ivresse !
Tu as beau crié ta tristesse,
La route te répond en écho : « Si tu savais ma détresse ! »…
Les feux clignotent à l’orange, les rouge et vert ont depuis belle lurette
Pris la poudre d’escampette
Et fuit cette poudrière à retardement
Où toutes les couleurs se confondent, imperturbablement,
Où tout vire au rouge, entre insultes et injures,
Bagarres et combats sur les routes de la torture…
Les keufs sont dépassés, entre leur sifflet et leur bâton
Qu’ils secouent avec une hystérie maladive sous un soleil de plomb,
Nargués par les fils à papa, en coupe tecktonick
Avec leur savate de plage dans leur décapotable à cent briques,
Sous leurs lunettes noires à minuit vingt six,
Dans leur jeans « Le temps des cerises »
Qui coûtent deux fois plus cher que la caisse du pauvre voisin apathique
Qui les voit voler dans leur bolide diabolique
Vers des abysses certaines…
Amen…
Est un jeu d’enfants comparée à la conduite de fauves
Sur les pseudos routes en gruyère
De nos sublimes villes prospères !
Les fables de la Fontaine se racontent sur nos routes,
La tortue qui rattrape le lapin, la fourmi qui écrase son amie la cigale en choucroute !
Le corbeau qui toise le renard d’un arbre perché du belvédère,
Bref, une vraie jungle sur nos routes meurtrières !
D’un dos d’âne à un dos d’âne, de bosse en bosse,
Les routes sont des montagnes russes, des colosses.
Et si par malheur ta caisse, tu la gares
Sans prêter gare
A la grosse caisse bleue qui avale tes pièces
Et te délivre le ticket de la sagesse,
Alors adieu ta caisse, bonjour la fourrière,
Et plus de pièces tu payeras à ceux qui gèrent
Cette fameuse fourrière,
Créée de nulle part, sortie d’un néant éphémère !
Et si par bonheur tu récupères ta caisse,
Bonjour les malheurs sur les routes de l’ivresse !
Tu as beau crié ta tristesse,
La route te répond en écho : « Si tu savais ma détresse ! »…
Les feux clignotent à l’orange, les rouge et vert ont depuis belle lurette
Pris la poudre d’escampette
Et fuit cette poudrière à retardement
Où toutes les couleurs se confondent, imperturbablement,
Où tout vire au rouge, entre insultes et injures,
Bagarres et combats sur les routes de la torture…
Les keufs sont dépassés, entre leur sifflet et leur bâton
Qu’ils secouent avec une hystérie maladive sous un soleil de plomb,
Nargués par les fils à papa, en coupe tecktonick
Avec leur savate de plage dans leur décapotable à cent briques,
Sous leurs lunettes noires à minuit vingt six,
Dans leur jeans « Le temps des cerises »
Qui coûtent deux fois plus cher que la caisse du pauvre voisin apathique
Qui les voit voler dans leur bolide diabolique
Vers des abysses certaines…
Amen…