Celle que j’aime…
Celle que j’aime…
Est une rose, un chrysanthème…
Celle que j’aime…
Est mon inspiration, mes anathèmes…
Pour celle que j’aime,
Je me réinventerai, je renaîtrai
Des cendres de ma vie de bohème,
Des reliquats de mes rêves embrumés…
Pour celle que j’aime, je me Marlon Brandonerai,
Idole d’une génération, légende indomptée…
Je serai le parrain de ses passions, son César, son roi Lear,
Pour un dernier tango, au bord du tramway nommé désir…
Pour moi, elle se Marilyn Monroera,
Je voguerai sur son Niagara,
Sur sa rivière sans retour, sur sa chevelure d’or,
Où je poserai ma tête, quand la ville dort…
Pour celle que j’aime, je me James Deanerai,
Géant de son cœur, au cœur de ses pupilles bleutées,
A l’est d’Eden, à la recherche de son âme qui vibre,
Je l’enivrerai de ma fureur de vivre…
Pour moi, elle se Sophia Lorenera,
Irrésistible sicilienne, ensorceleuse Aïda…
Elle m’emportera vers un voyage infini,
Elle sera la Belle de mes nuits et moi le cavalier de ses insomnies…
Pour celle que j’aime, je me Che Guevarerai,
Chef de la révolution de mon torride amour, guide d’une guérilla enflammée,
Médecin de corps endoloris et d’âmes en détresse,
Je la noierai dans la ferveur de mon ivresse…
Pour moi, elle se Mata Harira
Danseuse exotique couronnée d’aigrettes, de plumes et de boas,
Espionne de l’ardeur qui dévore ma vie,
Délatrice sur le bûcher de mes chimères en débris…
Pour celle que j’aime, je m’Elvis Presleyerai,
Je serai le King de ses rocks endiablés,
Je lui chanterai « Love me tender » sur son phonographe d’antan,
Je l’enlacerai sur ce Moody Blues, tel un fervent amant…
Pour moi, elle se Madonnera,
Reine de la scène, madone des cieux mélodieux, scintillante diva
Aux mille visages, à la voix gracieuse,
Forte et provocante, troublante et audacieuse…
Pour celle que j’aime, je me Christian Diorerai,
Empereur des années folles, prince de la mode stylée,
Je la ferai reine de Vendôme, souveraine en soie et en dentelle,
Je la couvrirai de diamants et de rubis qui étincellent…
Pour moi, elle se Coco Chanellera,
Fragrance envoûtante, parfum satiné, baroque sur son sofa,
De Biarritz à Deauville,
Ses saveurs m’embaument dans une éternité indélébile…
Pour celle que j’aime, je me Napoléonerai,
Monarque suprême de ses tendres mélopées,
Elle sera ma Joséphine, déesse de mes nuits torrides,
Elle sera mon île et mon exil, ma lumière et mon guide…
Pour moi, elle se Cléopâtrera,
Femme légendaire, sur son trône de Saba,
Ses prunelles seront mon phare et ses paroles mon hymne,
Son venin coule dans mes veines comme une ondée capucine…
Pour celle que j’aime, je me travestirai,
Je serai son Merlan qui l’enchantera, son ange immaculé…
Pour celle que j’aime, je conjurerai les sorts,
Je braverai les défis de mes ailes de condor…
Pour celle que j’aime, j’écrirai poèmes et poèmes,
Des odes et des vers, des rimes et des apostèmes…
Pour celle que j’aime, je réécrirai les contes des mille et une nuits,
Où elle sera ma Shéhérazade, ma muse et mon égérie…
Pour celle que j’aime, je me dénuderai de tous les artifices,
Je me plierai à ses envies et ses convoitises,
Je serai poète, barde perdu dans ses larmes de joie,
Pour celle que j’aime, je serai moi…
jeudi 21 février 2008
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1 commentaire:
je ne l'ai jamais entendu ce poème... il est bien original, BRAVO . tu devrai le lire souvent
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