mardi 19 février 2008

IMPASSE

Impasse




Sur ces murs lactescents, se tissent,
Mes histoires, mes souvenances, des senteurs d’épices,
La fumée d’une vie a tracé sa route,
Enivrant le cœur d’un mâle dans le doute…


Entre ces murs en briques vermeilles,
Réveillant un désir voilé qui sommeille,
Bravant les tabous d’une rue qui se ment,
L’amour se murmure secrètement…


Sur ces murs, édredon qui me drape,
Maudit traquet qui m’étrangle, sordide trappe,
Ultime lueur à laquelle je me happe,
Défroque en loques, impure cape…
La masse se soûle de morbides grappes,
Se couvre de honte, fétide nappe,
S’engouffre dans une tranchée mortelle, fatale sape.
Je regarde mon écran bleuté qui me râpe,
Me hache, me fend… et je zappe…


Sur ces murs, dans cette impasse,
Les faces se dévisagent et s’interrogent dans l’impasse…
Cocasse masse,
Sortant d’une mosquée, d’une paroisse,
Prise dans une nasse,
Un pas qui lasse,
Un mot qui casse…
Un vorace qui ramasse
Les restes d’une masse qui passe…
Un rapace qui glace
Les cris d’une masse qui se tasse,
Basse…
Et qui s’efface,
Sans traces…
Cédant la place
A une masse de classe,
A une masse de palaces,
A une masse en strass,
Sans valeurs ni races,
Une masse dans l’impasse…

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