Les bruits de la ville morte
Miasme de corps décomposés,
Exhalaison de peaux putréfiées,
Relent de chaires avariées,
Effluve d’enveloppes abîmées…
Je danse sur une terre de vers,
Je danse en transe sur des restes amers,
Je danse sur un silence qui démange,
Je danse sur une mort étrange…
La ville morte a ouvert ses portes,
La ville morte me transporte,
Sur les ailes du démon qui rôde
Entre les lignes acerbes de mes odes…
Conjecture abjecte,
D’une conjoncture infecte…
Mutisme immonde
D’une ville nauséabonde…
Bruissement d’un cri de novice,
Murmures d’un cœur de vices,
Ramage d’un étranglement qui se bat,
Râlement d’une voix étouffée qui s’en va…
La ville morte a fermé ses portes,
Sur mon corps aliéné, la folie m’emporte,
Je vole dans les feux du tartare maudit
Pour retrouver ton corps banni…
Frôlement d’une peau meurtrie,
Gémissement d’une bouche engourdie,
Je hurle mon amour prostré,
Je vagis ma passion affligée…
jeudi 21 février 2008
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