jeudi 21 février 2008

LA MAIN DE DIEU

La main de Dieu

Quand bien même je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je ne suis qu’un airain qui résonne, une cymbale qui retentit…

Quand bien même j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, si je n’ai pas l’amour, je ne suis qu’un grain perdu sur une terre aride, une racine desséchée sous un sol poussiéreux…

Quand bien même j’aurais la foi qui soulève les monts, la force qui ébranlerait les océans, le dogme qui éventrerait les cieux, si je n’ai pas l’amour, je ne suis qu’un sanctuaire obséquieux, un caveau égrené, une charpente alanguie…

Quand bien même j’aurais le souffle de Dieu qui remuerait les profondeurs des astres, les paroles de Dieu qui enflammeraient le sang du profane, la main de Dieu qui muerait une fange gluante en une chaire exquise, si je n’ai pas l’amour, je ne suis qu’un buste servile, une déité ratée, un rapace vorace…

Quand bien même j’aurais tout, si je n’ai pas ton amour, je ne suis rien…

Aucun commentaire: