Crève !
Crève !
Cœur de rêve,
Ame en grève,
Haine sans trêves,
Passion qui s’achève…
Crève !
Ecrase tes amours malsaines,
Démolis ton futur et tes aubaines,
Eteins ce désir qui gangrène
Ton sang qui gèle dans tes veines…
Ruiné, ton corps s’efface,
Tes yeux d’enfant cristallins se cassent,
Tu t’inclines, tête basse,
Avili, anéanti, rasé, tu te tasses…
Crève !
Essuie tes larmes hypocrites, macabre animal,
Ridicule, tu te loves dans ton mal,
Tu emprisonnes ta vie, dans un présent fatal,
Et tu pries ta perte, déraison létale…
Crève !
Ravale ta sève,
Traître abattu par le glaive
De mon cœur trahi, meurtri par tes rêves,
Rêves de mensonges, mensonges en rêves…
Crève !
Aveugle guignol dénudé de désir, de flamme,
Habité par le démon du vice et qui te condamne,
Affameur affamé, usurier qui blâme
Le bon et le bien offerts à ton cœur sans âme…
Crève !
Tu as fait de mon amour un sacrilège défendu,
De mon corps un tabou illicite, pendu,
De mes sourires, des pleurs éperdus,
De mon espoir, un désespoir fendu…
Crève !
Injure de ma jeunesse,
Irrémissible erreur, me poursuivant sans cesse,
Tu m’abîmes, tu m’entailles, tu me blesses,
Crève rêve d’ivresse…
Crève ! Mon offense, ma plaie, ma joie…
Crève !
Et je crèverai avec toi…
mardi 19 février 2008
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