Je suis toi
S’il suffisait d’être pour être,
Je donnerais mon être,
Pour conjuguer le verbe « être heureux »
A tous les temps et à ta personne,
Toi, ma raison d’être…
S’il suffisait d’être pour être,
Je serais la lumière éclairant ta route,
La liberté qui abolirait tes doutes,
L’aurore qui t’offrirait un jour meilleur,
La lueur qui éveillerait ton cœur.
S’il suffisait d’être pour être,
Je serais le vent soufflant dans tes cheveux,
La brise qui effleurerait ta peau, tes yeux,
Eole qui t’emporterait dans mes rêves les plus fous,
L’alizé tourbillonnant autour de ton corps doux…
S’il suffisait d’être pour être,
Je serais le ciel t’illuminant de ses milliers d’étoiles,
La lune, auréole angélique sur ton front royal,
Le soleil, réchauffant tes nuits obscures, orageuses,
Un éclair, dans tes prunelles ténébreuses…
S’il suffisait d’être pour être,
Je serais un mot, une parole, un « je t’aime »,
Une syllabe, une inspiration, un souffle, un thème,
Une haleine, une plainte, une complainte, un cri,
Un murmure, une prière, un quatrain béni…
S’il suffisait d’être pour être,
Je serais une rime, une abîme, une poésie, un ver,
Une chanson, une mélodie dans les airs,
Une symphonie sur la partition d’un maître,
Des notes se suivant au rythme de ton être…
S’il suffisait d’être pour être,
Je serais ton reflet sur la glace,
Ton miroitement sur les traits de ma face,
Je serais ton être, ton profond, tes larmes et tes joies,
Je serais… non que dis-je, je suis toi…
mardi 19 février 2008
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