Poussière
Blanche…
Immaculée…
Ame qui flanche,
Ame brûlée…
Ligne blanche sur le chemin d’une vie,
Ligne continue, démarquée, affranchie,
Ligne creusée sur les stries de ta peau,
De ton corps qui sombre dans un obscur chaos…
Tu t’élèves aux cieux, sur ton étoile promise,
Tu caresses l’absolu qui te brise,
Tu te proclames divin parmi les astres,
Tu touches le fond, réalité macabre…
Blanche…
Lame qui tranche
Ta langue pendue,
Ta chair trouée, fendue…
Poussière argentée qui aveugle un homme,
Cendre laiteuse qui te détruit et t’assomme,
Tu t’abreuves de ce curare, piètre vice…
Tu te noies dans un détritus de vénéfice…
Minable animal dans une cage, cloîtré,
Face fardée d’une poudre virginale, épurée…
Sur cette ligne limpide, tu traces ton chemin
Vers une mort encourue, par ton propre venin…
Blanche…
Qui casse tes branches,
Qui t’écrase,
Qui t’efface…
Rêve illusoire,
Noir…
jeudi 21 février 2008
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