Le sang du poète
Sur une page blanche immaculée,
Ma plume tremblait, affolée,
Dessinait les lignes de ton visage, tes galbes parfaites,
Consignait des lettres imprégnées du sang du poète…
Des mots limpides, des paroles sincères,
Devant le regard d’océan de tes prunelles claires,
Les consonnes et les voyelles s’enchantent et entonnent
La douce mélodie que ta suave voix fredonne…
Au creux de tes paumes velouteuses,
Mon sang qui coule, en pétales de rose soyeuses
Se transforme et s’envolera par ton souffle d’encens,
Vers les rives de ton cœur aimant…
O mon ange, mon roi, ma reine,
Ma terre, mon air, mes saisons, mes veines…
Je graverai dans les roches de l’éternel Nirvana,
Mon épître d’amour baptisé de ma foi…
Ces pierres défieront l’infinité et le temps,
A leur assise, les fidèles d’Eros, se recueilleront, fervents :
Ici, sur cette terre, l’amour naquît,
De l’ardente épopée que je t’écris :
En guise de présent, je t’offre ce poème,
Rien que pour toi, ce tendre requiem,
Et tu diras, à la terre entière, au ciel divin,
Que ce poème est tien…
Il est peut-être trop simple, trop court,
Mais ces tendres odes, ces vers d’amour,
Cet humble poème,
Est ma façon de te dire : je t’aime…
mardi 19 février 2008
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