Energumène
Sa voix crève le ciel,
Ses lèvres au goût de miel
Ebranlent mon cœur qui bat…
Mon corps qui se bat…
Ses yeux transpercent ma chair,
Son regard, tel un éclair
En pleine nuit, me brûle…
Et je combats, triste émule…
Ses mains caressent mon visage,
Ses doigts me frôlent, rêve ou mirage ?
Je me débats, j’ai mal…
Je m’isole dans mon antre fatal…
Il est là,
Dans ma vie, sur mon chemin…
Il est là,
Comme un soleil, tous les matins…
Et pourtant il est loin,
Je retiens mes larmes de peine…
Il est si loin…
Mon énergumène…
Son ombre traîne dans ma chambre,
Son odeur d’ambre
Sillonne mon âme perdue,
Elle m’enivre, elle me tue…
Ses mots résonnent dans ma tête,
Ses plaintes s’écrasent, muettes,
Sur ma peau vieillie,
Sur mes souvenirs enfouis…
Il est là,
Dans ma vie, sur mon chemin…
Il est là,
Comme un soleil, tous les matins…
Et pourtant il est loin,
Je retiens mes larmes de peine…
Il est si loin…
Mon énergumène…
Je marche dans ses pas,
Les vagues effacent mes pas…
Je me perds dans ma mémoire,
Je m’enfouis dans le noir,
Comme une hyène,
Vers mon énergumène…
Il est là,
Dans ma vie, sur mon chemin…
Il est là,
Comme un soleil, tous les matins…
Et pourtant il est loin,
Je retiens mes larmes de peine…
Il est si loin…
Mon énergumène…
mardi 26 février 2008
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