The show must go on!
Tunis danse et chante …
Tunis est en fête, sur des airs qui enchantent…
Tunis est en transe,
Tunis sombre dans l’insouciance…
La ville se pare de mille feux,
Des flammes qui embourbent les têtes et les yeux,
Le glas des réjouissances sonne…
Mais the show must go on!
Autour de Tunis, le monde s’écroule,
La terre s’ébranle, les peuples et les foules…
Autour de Tunis, le monde s’embrase,
La terre brûle, les masses s’écrasent…
Mais Tunis danse et chante
Au son des tam-tams qui hantent
Les nuits d’une peuplade qui ronronne…
Car the show must go on!
L’histoire se fait et se défait
Autour d’un brûlant café
Sur une terrasse à Tunis,
Sous un ciel bleu d’artifices…
Les armistices se déclarent autour d’une interminable belotte,
Les guerres se commentent autour d’un narguilé qui ballotte,
«Tout est beau, tout est rose!»: la chanson que les radios fredonnent
Pour que the show goes on!
Les caisses se vident et les coeurs s’emplissent
D’amertume et de supplices…
Les livres s’entassent dans des rayons désertés,
Abandonnés à leur triste sort de mots assassinés…
La musique se travestit en ramage et chahut,
Maquillée sous un faux semblant de patrimoine recousu…
La fanfare engloutit le silence des lèvres cousues, aphones…
The show must go on!
Les bourses flambent et les marchés grondent,
Les prix s’envolent et les foyers se morfondent…
Les amours déchantent
Et Tunis danse et chante
Sur ces amours pédantes,
Sur ces bourses vidées, ces marchés bondés,
Sur ces foyers qui sombrent, sur cette maldonne…
Car the show must go on!
La horde s’endette, se noie dans une mare de dus,
Et la corde se resserre sur des cous pliés, déchus…
Les corps des mâles déchaînés effrénés,
Trépident sur des airs endiablés,
Des pistes inondées de femelles qui déhanchent,
De verres qui trinquent à la santé de cette jungle qui flanche…
Des liqueurs qui empoisonnent
Pour que the show goes on!
Les coupes s’emplissent et les têtes se vident,
Les crocs limés des fauves avides
S’incrustent dans la chaire exsangue d’une foule confondue,
D’une foule trahie, mais soumise, complice, sans vertus,
D’une foule béate, poussant les caddies du déclin,
Culbutant les chariots d’une sur-consommation pour travestir sa faim,
Dans les coffres obscurs, le rouge plafonne…
Mais the show must go on!
Les salles obscures sont délaissées…
Les écrans bleutés envahissent les rêves endeuillés,
La musique d’un orient douteux emplit les têtes écervelées,
Des airs de jérémiades et d’orgasmes simulés
De starlettes dénudées qui hantent ces mâles décomposés,
Qui hantent des corps névrosés
Par leur plastique d’amazones
Pour que the show goes on!
Tunis chante et danse …
Sur les toiles virtuelles de la décadence
D’un net détourné,
Pour un semblant d’amour « copié – collé »,
Tunis danse et chante
Sur son présent qui déchante,
Sur des âmes qui planent, stones,
Pour que the show goes on!
Les serments se conjuguent à l’imparfait,
Le futur se joue sur une table dénudée,
A la lueur d’une bougie timide
Qui éclaire ces vies sordides…
Ils se ruent sur les illuminés aux cartes magiques,
Aux recettes fantasmagoriques,
Et leur vie s’évapore, s’évanouit, dans ce terrible cyclone,
Pour que the show goes on!
Et les jours passent, et l’horloge tourne,
Le tic tac harassant de cette vérité qui enfourne
Leurs maux et leurs douleurs sous une glèbe de poussière,
Et les réduit à un silence mortifère,
La terre se réchauffe et la Banquise fond,
Mais qu’il fait bon vivre à Tunis… Réalité ou illusion ?
Peu importe, puisque la chorale ânonne
« The show must go on! »…
Tunis est en fête, sur des airs qui enchantent…
Tunis est en transe,
Tunis sombre dans l’insouciance…
La ville se pare de mille feux,
Des flammes qui embourbent les têtes et les yeux,
Le glas des réjouissances sonne…
Mais the show must go on!
Autour de Tunis, le monde s’écroule,
La terre s’ébranle, les peuples et les foules…
Autour de Tunis, le monde s’embrase,
La terre brûle, les masses s’écrasent…
Mais Tunis danse et chante
Au son des tam-tams qui hantent
Les nuits d’une peuplade qui ronronne…
Car the show must go on!
L’histoire se fait et se défait
Autour d’un brûlant café
Sur une terrasse à Tunis,
Sous un ciel bleu d’artifices…
Les armistices se déclarent autour d’une interminable belotte,
Les guerres se commentent autour d’un narguilé qui ballotte,
«Tout est beau, tout est rose!»: la chanson que les radios fredonnent
Pour que the show goes on!
Les caisses se vident et les coeurs s’emplissent
D’amertume et de supplices…
Les livres s’entassent dans des rayons désertés,
Abandonnés à leur triste sort de mots assassinés…
La musique se travestit en ramage et chahut,
Maquillée sous un faux semblant de patrimoine recousu…
La fanfare engloutit le silence des lèvres cousues, aphones…
The show must go on!
Les bourses flambent et les marchés grondent,
Les prix s’envolent et les foyers se morfondent…
Les amours déchantent
Et Tunis danse et chante
Sur ces amours pédantes,
Sur ces bourses vidées, ces marchés bondés,
Sur ces foyers qui sombrent, sur cette maldonne…
Car the show must go on!
La horde s’endette, se noie dans une mare de dus,
Et la corde se resserre sur des cous pliés, déchus…
Les corps des mâles déchaînés effrénés,
Trépident sur des airs endiablés,
Des pistes inondées de femelles qui déhanchent,
De verres qui trinquent à la santé de cette jungle qui flanche…
Des liqueurs qui empoisonnent
Pour que the show goes on!
Les coupes s’emplissent et les têtes se vident,
Les crocs limés des fauves avides
S’incrustent dans la chaire exsangue d’une foule confondue,
D’une foule trahie, mais soumise, complice, sans vertus,
D’une foule béate, poussant les caddies du déclin,
Culbutant les chariots d’une sur-consommation pour travestir sa faim,
Dans les coffres obscurs, le rouge plafonne…
Mais the show must go on!
Les salles obscures sont délaissées…
Les écrans bleutés envahissent les rêves endeuillés,
La musique d’un orient douteux emplit les têtes écervelées,
Des airs de jérémiades et d’orgasmes simulés
De starlettes dénudées qui hantent ces mâles décomposés,
Qui hantent des corps névrosés
Par leur plastique d’amazones
Pour que the show goes on!
Tunis chante et danse …
Sur les toiles virtuelles de la décadence
D’un net détourné,
Pour un semblant d’amour « copié – collé »,
Tunis danse et chante
Sur son présent qui déchante,
Sur des âmes qui planent, stones,
Pour que the show goes on!
Les serments se conjuguent à l’imparfait,
Le futur se joue sur une table dénudée,
A la lueur d’une bougie timide
Qui éclaire ces vies sordides…
Ils se ruent sur les illuminés aux cartes magiques,
Aux recettes fantasmagoriques,
Et leur vie s’évapore, s’évanouit, dans ce terrible cyclone,
Pour que the show goes on!
Et les jours passent, et l’horloge tourne,
Le tic tac harassant de cette vérité qui enfourne
Leurs maux et leurs douleurs sous une glèbe de poussière,
Et les réduit à un silence mortifère,
La terre se réchauffe et la Banquise fond,
Mais qu’il fait bon vivre à Tunis… Réalité ou illusion ?
Peu importe, puisque la chorale ânonne
« The show must go on! »…
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