Les Dimanches – chocolat
Ils nous manquent tant,
Ces dimanches – chocolat…
A nous tes petits-enfants,
Autour de toi, en ces jours de fête et joie…
Pur, honnête, loyal et tendre,
Tu arborais tes costumes raffinés, fringants,
Un suave parfum de musc et d’ambre,
Se répandait sur tes passages marquants.
Tu étais ce grand homme au chapeau rouge,
Au sourire enchanteur, au regard azur, perçant,
Dans tes paroles, réconfort et sagesse farouches,
Dans tes actes, droiture et amour galant.
Tu brillais de mille feux, de mille flammes,
Tel un feu de joie, autour de toi tes proches se pressaient,
Se réchauffaient de ton affection, de ta bonté d’âme,
Se consolaient d’un deuil, d’un malheur qui leur pesaient…
Tes tours de magie de tes mains habiles,
Nous laissaient ahuris, ébahis, éblouis,
Un souffle invisible devant nos yeux crédules,
Par enchantement, se transformait en chocolat béni…
Tu étais cette eau qui nous abreuvait,
Cette épaule solide et fidèle, juste et impartiale,
Tu étais ce père qui nous dorlotait, protégeait,
Ce toit qui nous abritait des peines et du mal…
Ta foi et tes prières au Dieu clément,
Pour le bien-être des tiens qui te chérissent,
Ont sanctifié l’ange en toi, anobli ton sang,
Dans les cœurs de ceux qui te bénissent…
Ils nous manquent tant,
Ces dimanches – chocolat…
Sans toi, la douceur du chocolat s’est défraîchie,
Le présent exhale un relent amer de cuisance,
Sans toi, les dimanches moroses sont teintés de gris,
Les dimanches – chocolat ne sont plus qu’une souvenance…
mardi 19 février 2008
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